coup de gueule : crise chez les jeunes diplômés
Je retrouve un thême récurrent dans les médias : la crise frappant les jeunes diplômés. Je viens de lire dans le Point du 26 janvier un article édifiant sur l'expatriation croissante de jeunes diplômés français qui en ont assez de subir le chômage malgré leur qualification. Idem dans les Enjeux / Les Echos de février ou l'on trouve un article sur les Bac+5 diplômés es chômage. Et là je viens d'apprendre à la radio la sortie du Courrier International qui traite de la "génération low cost" : Bac+5 et plus à 1000 € par mois. Soldes monstres sur les jeunes diplômés comme dirait Caroline.
J'ai eu de la chance de mon côté, puisque j'ai trouvé tout de suite un boulot correct après la fin de mes études. Mais force est de constater que je fais parti des exceptions. Sans compter que les jeunes embauchés sont tout de suite mis sous pression, il faut être efficace de suite. Mais je ne me plains pas.
J'ai beaucoup d'amis qui sont encore sur le carreau et un sentiment diffus monte, la sensation que le monde du travail n'a que faire de ses jeunes diplômés (le taux de chômage des Bac+5 est plus élevé que celui des Bac+2). Beaucoup ont l'impression que des années d'études, d'efforts ne servent plus à rien avec des vieux qui s'accrochent aux leviers de commande. Cette génération bénie de baby boomers qui a tout eu sans efforts et qui aujourd'hui ne laisse pas sa chance à la jeune génération. Cette vieille garde qui s'arc-boute sur ses avantages acquis et nous laissera la note à payer. Sans compter tous les commentaires sur la supposée nullité de notre génération, les petites mesquineries quotidiennes... Et en attendant, on sacrifie les forces vives de la Nation.
Résultat : les meilleurs éléments se cassent peu à peu dégoûtés. Un pays qui ne croit pas en sa jeunesse est un pays qui se meurt. A ce rythme là, notre cher vieux pays va entrer en coma dépassé...