Le foot c'est la vie, la vie c'est le foot

On est en finale, on est en finale, on est, on est, on est en finale !!!!!!!!

Après un match crispant, tendu comme le string de Clara Morgane, on y est enfin. Personne (moi le premier) n'y croyait et pourtant nos glorieux anciens ont réussi l'exploit. Bizarre comme cette équipe illustre l'identité française. On est à la rue, plus personne nous attend, nous sommes au bord de la disparition et puis le miracle survient. Comme à Austerlitz, à Verdun ou pendant la guerre de cent ans. Comme en 1999 en demi-finale d'une coupe du monde de rugby ou nous avions terrassé l'ogre neo-zélandais. La France ne peut pas faire les choses à moitié, pas d'entre deux entre la déroute et le triomphe. Aujourd'hui le soleil se lève sur un triomphe.

Amusant aussi de voir dans le dernier carré quatre pays déclinants, raillés, baffoués, humiliés régulièrement dans la presse dite de qualité. Mais nous au moins on sait jouer au foot ;-)

Enfin, spéciale dédicace aux pieds nickelés qui commentent les matchs sur TF1. Entre le Gilardi qui hurle pour rien et le Larqué qui joue les déclinologues de service, il faut vraiment des moments comme ça pour vouloir regarder un match. Exemple de commentaire de Jean-Mimi récupéré dans les excellents cahiers du football.

Jean-Michel Larqué : Vous savez à quoi ça me fait penser ce scénario, Arsène? Penalty je ne dirais pas contre le cours du jeu, mais euh… C'est le match contre l'Espagne.
Thierry Gilardi : Ah oui. Les Espagnols avaient ouvert le score sur penalty, c'est ce que vous voulez nous dire, Jean-Michel?
JML: Oui. Dans un match très équilibré...
TG : J'espère que vous n'imaginez pas la même fin.
JML: Non, mais euh… Pour l'instant, on sent que les Portugais, eux...

Aller Jean-Mimi une bonne action, prend ta retraite, toutes ces émotions c'est plus de ton âge.