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Le journal de Vincent
Le journal de Vincent
12 août 2009

OpiuM

OM_1993



Comme d’autres il y a peu, je fais mon coming out footballistique. Oui j’avoue, je suis fan de l’OM et ce depuis tout petit. Je me souviens des albums Panini où mon seul et unique but était d’avoir l’OM au complet (je n’en avais rien à faire des autres équipes). Je me souviens de ma première vraie émotion devant un match, cette finale perdue de manière inexplicable face à l’Etoile Rouge de Belgrade en 1991. Et puis du coup de boule de Basile Boli en 1993 face à l’immense Milan AC.

 

Puis ce fut la nuit, une longue nuit durant laquelle j’ai oublié l’OM où je me vantais de ne pas supporter un club en particulier. Jusqu’au match contre La Corogne en finale de la Coupe à Toto. Défaite 2-0 à l’aller, 1-1 au retour à la mi-temps puis 4-1 au final pour l’OM dans un Vélodrome en fusion. Du jeu, de l’envie et un exploit. Depuis, je n’ai plus lâché l’affaire.

 

L’OM est une légende pour ses grands moments comme pour ses farces. Qui d’autre aurait pu oser une équipe avec Pierre Issa, Piotr Swierczewski et l’immense, l’inimitable Ibrahima Bakayoko, le buteur (?) le plus maladroit de l’histoire ?  Avec l’OM il se passe toujours quelque chose et cette équipe a le don pour inventer des équipes improbables (souvenez-vous le match au Parc l’année dernière avec Civelli, Mears, Zenden titulaires). Quelle autre équipe aurait pu survivre après tant de moment gagesques ? Même si on ne gagne pas on peut rire avec l’OM ou au dépend de l’OM et les vrais fans de Marseille ne sont pas les derniers. Est-ce que l’OL Group vous fait rire vous ?

 

Enfin, sur le style de jeu, je pense que le Marseille de la grande époque a totalement façonné mon goût. Le Marseille génial période 1989-1992 c’est d’abord un pressing haut très haut (le grand Milan pressé à domicile dans ses 18 mètres en  1991, Dieu que c’est beau), un défi physique de tous les instants (celui qui n’a jamais vu en action la charnière Mozer/Boli ne sait pas ce que peut être un film d’épouvante) et devant des attaquants brillants et imprévisibles. Waddle qui ridiculise une défense en rigolant, Abedi Pelé qui navigue dans une forêt de défenseurs transformés en plots, JPP qui plante 35 buts dans l’année


Cette philosophie a été poussée à son paroxysme en 1993 grâce au génie tactique de Raymond Goethals sur une équipe pas si douée que ça au niveau individuel (Eric Di Meco latéral, merde). Jeu haut, défi physique de tous les instants grâce à un pressing oppressant, discipline tactique, cohérence dans le jeu, c’est le foot que j’aime. C’est la faute à l’OM. Même si j’aime voir un match de Barcelone, je trouve ça trop léché. Je frémis lorsque je retrouve chez une équipe cette impression de puissance que dégageait l’OM. La dernière fois que j’ai ressenti cette impression c’était lors de France-Brésil en 1998 ou en 2006.  

 

Alors à l’aube de cette saison, j’attends et j’espère. Puisse cette saison être propice et l’OM retrouver définitivement son âme et les sommets.

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Commentaires
A
Je ne commenterai certainement pas cet article, ma vision de l'OM etant trop subjective...
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