La paresse travaille l'entreprise

C'est le titre d'un article de La Tribune d'aujourd'hui. Il faut moduler le propos.

Ce n'est pas la paresse mais la démotivation qui gagne les entreprises. L'impression de travailler dans l'urgence, à très court terme sans recul possible. Les boîte mails qui explosent comme j'en parlais hier. Et puis les réunions qui hachent les journées. Tout ceci part d'une bonne idée, la transparence, mais l'enfer est pavé de bonnes intentions. On abouti de plus en plus, dans les grandes structures du moins, à une parcelisation du temps de travail nuisible à l'efficacité et à la productivité. Je suis sûr que la plupart des cadres ne peuvent pas travailler au calme pendant 20 min d'affilé sur un sujet donné. C'est extrèmement frustrant et au final totalement démotivant.

Et bien entendu je ne parle pas des licenciements et délocalisations qui poussent à se poser la question qui tue: à quoi bon s'arracher si on est viré dans quelques mois ?

Une nouvelle organisation du travail est à inventer, plus autonome et moins faussement transparente, intéressant véritablement tous les salariés à la performance des entreprises.