Le fait du Prince, encore et toujours
La nomination de François Perol à la tête de l'entreprise issue de la fusion Banques Populaires/Caisses d'Epargne est encore une fois une décision étrange, précipitée, bousculant les règles du droit. A priori M. Perol est un vrai banquier, compétent pour accomplir cette tâche mais la décision du président est encore une fois le fait du Prince. Il fait ce qu'il veut rien ne doit s'opposer à sa volonté pas même le droit. On peut d'ailleurs s'effrayer de l'ingérence de l'Etat dans la gestion de cette banque (souvenez-vous du Crédit Lyonnais).
Cette attitude, digne d'une République bananière lasse de plus en plus. Au lieu de s'attaquer aux vrais problèmes (ce qui est fait en Allemagne ou aux Etats-Unis) on continue à s'enfoncer dans ce genre de débats stériles. Je commence à avoir peur, sérieusement, d'une déflagration dans ce pays. Les tensions accumulées, les rancoeurs ne pourront pas attendre 2012 pour s'exprimer. Et là qui sait ce qui peut se produire ?